Situation actuelle et chiffres clés
L’écart moyen des salaires entre l’homme et les femmes est aujourd’hui compris entre 25% (sans prise en compte de la nature et de la durée du contrat de travail) et 9% (pour un travail égal). Il existe plusieurs façons de calculer cette inégalité salariale homme-femme, et d’ailleurs, il est obligatoire depuis janvier 2019 pour toute entreprise employant plus de 250 salariés et pour 2020 en ce qui concerne les entreprises employant 50 à 250 salariés de se doter de données et d’indicateurs d’égalité salariale. Mais notons quand même que beaucoup d’efforts ont déjà été effectués pour réduire l’écart des salaires entre les hommes et les femmes, qui depuis peu accèdent de plus en plus à des postes de cadres.
Égalité salariale devant la loi du travail
Plusieurs efforts dans le cadrage juridique ont déjà été effectués pour arriver à l’égalité salariale homme femme. En effet, La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 tend à vouloir remédier à cet écart de salaire homme-femme. Cette loi est en attente d’un décret d’application précisant les modalités.
En théorie donc, l’inégalité entre le salaire d’un homme et d’une femme, à travail égal, diplômes égaux et expériences semblables devraient tendre vers zéro, car des sanctions pécuniaires allant jusqu’à 1% de la masse salariale (art L.1142-10 du code du travail) peuvent être imputés. Mais en pratique, est-ce vraiment le cas ?
Inégalité de chances dès l’entretien et pour ce qui est des promotions et de la gestion de carrière
En général, lors de l’entretien même, les discriminations peuvent se montrer. En effet, à diplôme, prétention salariale et expériences égaux, les entreprises tendent à donner plus de chance à un candidat de la gent masculine. Surtout pour le cas des jeunes femmes célibataires, qui sont encore susceptibles de fonder une famille et qui vont, dans le futur jouir des différents droits liés à la natalité, ici le mot discrimination est vraiment adapté.
L’inégalité de salaires tendant à être supprimé, qu’en est-il de la gestion de carrière ? En effet, si la loi encadre les rémunérations entre les hommes et les femmes à travail, diplôme égal, qu’en est-il de la gestion de carrière et des systèmes de promotion. En effet, parfois les femmes sont écartés des postes à responsabilité, sous prétexte et par peur du fait que gestion de carrière et vie de famille ne riment pas ensemble. Les droits au congé de maternité, le droit à l’allaitement et tout autre avantage ou droit lié à l’enfantement, étant perçus comme une source de perte pour l’entreprise.
Dans la même catégorie